La Famille d’ARTHUS

 

 

Un traité est passé par Jean d'Arthus pour "rompre et agraner la crocagne". Nous sommes en 1581 et notre région connaît l'époque florissante de la culture du pastel. Fils de Louis d'Arthus, Jean achète en 1583 à l'abbaye de Candeil, la seigneurie haute, moyenne et basse de Montans avec les censives et autres droits. Son fils, Jean, épouse Anne de Verdun puis en 1592, en secondes noces, Marguerite d'Imbert.

 

     Les guerres de religion secouent notre région. Un autre Jean D'Arthus, est dit sieur de Pechmouret à Fénols. Il reste fidèle comme toute la communauté de Fénols au catholicisme. Il défend son parti et commande une compagnie de gens à pied. Le roi lui attribuera 10 000 livres "en considération des services rendus" en 1622.

 

     Jean, son fils, est son héritier. Son autre fils se prénomme François. Jean d'Arthus est propriétaire de nombreux terrains à Fénols. En 1604, il habite Albi et possède 76 pièces, réparties dans tout le consulat. Paule de Ciron devient sa femme. Il est docteur en droit et avocat. La seigneurie qu'il a héritée de son père à Montans, veut lui être rachetée par l'abbé de Candeil, Pierre de Cornali, pour 1 813 livres, ce qui correspond au prix principal de l'acquisition de 1583. Un accord ne peut être trouvé et un procès est engagé en 1614. L'abbaye de Candeil retrouvera la seigneurie de Montans. Jean d'Arthus reste tenancier de nombreux biens à Fénols bien sur, mais aussi à Aussac, Marssac, Castelnau de Lévis.

 

     S'il ne possède plus la seigneurie de Montans, Jean d'Arthus est dit sieur de la Tourenne. Il est propriétaire de biens, notamment à Peyrole et à Montans.

 

     Il épouse, en secondes noces, Angélique de Janin de Gabriac. Angélique est la petite fille de Maffre Janin de Gabriac qui fut si actif lors des guerres de religion (dans le camp des catholiques) et qui mourut lors du combat contre la garnison protestante de Villemur. Pierre de Janin, son père, la dote de 3 000 livres et de la jouissance des biens qu'il à Fénols et à Aussac. En 1634, les rentes reviennent à Jean d'Arthus, "lesquelles rentes je possède depuis mil six cent trente quatre comme mari de demoiselle Angélique de Janin et de Gabriac et icelle par succession de Janin de Gabriac son père... payables les dites censives savoir les grains le jour et fête de Saint Julien, l'argent aussi à la dite Saint Julien, les gélines au carnaval".

 

     Sa famille a longtemps habité le château de Puechmouret à Fénols.Jean d'Arhus réside souvent à Albi mais ses enfants naissent à Fénols auquel il reste très attaché.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La famille d’Arthus est étudiée dans l’ouvrage « Fénols et sa région  des siècles d’histoire » (voir page « documents » sur ce site).